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Revue de Médecine Interne ; 42:A119-A120, 2021.
Article in French | Academic Search Complete | ID: covidwho-1265850

ABSTRACT

Le début de l'année 2020 était marqué par l'émergence d'un nouveau virus SARS-CoV-2. L'importance de sa virulence et sa contagion rapide ont poussé les autorités sanitaires dans plusieurs pays du monde à prendre des mesures de précautions allant jusqu'au confinement total. Ces mesures ont limité l'accès aux soins en milieu hospitalier pour les pathologies chroniques, les maladies inflammatoires auto-immunes (MIA) en font partie. Étude prospective multicentrique intéressant les patients suivis pour MIA sous traitement immunosuppresseurs per os et/ou intraveineux au long cours consultant après la première vague les services de rhumatologie et de médecine interne. Il s'agit de 142 patients suivis pour : rhumatismes inflammatoires chroniques 47,9 % (polyarthrite rhumatoïde 33,1 %, spondyloarthrite ankylosante 14,1 % et rhumatisme psoriasique 0,7 %) connectivites 23,9 % (lupus érythémateux systémique 9,2 %, myopathies inflammatoires 6,3 %, sclérodermie 3,5 %, syndrome de Gougerot Sjörgen 3,5 % et connectivite mixte 1,4 %) et vascularites 28,2 % (Maladie de Behçet 14,8 %, vascularites à ANCA 7,8 % et autres vascularites 5,6 %). L'âge moyen était à 54,5 ans (25–84) et le sex ratio était 0,4 (41 Hommes, 101 Femmes). Une stabilisation et/ou régression des manifestations de la maladie était observée chez 66,9 % et une aggravation chez 33,1 %. La majorité des patients (n = 124) n'avait pas consulté au cours de confinement soit un retard d'une seule consultation de contrôle pour : peur de contagion à l'hôpital (n = 78) ou de contagion en utilisant les moyens de transport (n = 46). Le traitement de fond (méthotrexate, salazopyrine, léflunomide, azathioprine, mycophenolate mofetil et corticothérapie) était poursuivi chez la majorité des patients (n = 116). Le traitement de fond injectable en intra-veineux ou en sous-cutané (cure de biothérapie ou de cyclophosphamide) était interrompu chez 40 patients : volontairement pour risque d'immunodepression (n = 23) involontairement pour problèmes de renouvellement des prescriptions par les pharmacies ou les caisses d'assurance maladie (n = 17). Les antipaludéens de synthèse (hydroxychloroquine et chloroquine) étaient indisponibles (n = 22) ou délivrés avec des mesures supplémentaires de vérification d'indication (n = 10). La pandémie a influencé le circuit de distribution de traitement des MIA et a limité l'accès des patients à leur traitement de fond. Cependant un accompagnement et une éducation thérapeutique adéquate sont nécessaires pour les patients réticents vis-à-vis leur traitement de fond. (French) [ABSTRACT FROM AUTHOR] Copyright of Revue de Médecine Interne is the property of Elsevier B.V. and its content may not be copied or emailed to multiple sites or posted to a listserv without the copyright holder's express written permission. However, users may print, download, or email articles for individual use. This abstract may be abridged. No warranty is given about the accuracy of the copy. Users should refer to the original published version of the material for the full abstract. (Copyright applies to all Abstracts.)

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